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Jour 8 / French Divide 2e Edition

Il est presque 1h du matin quand j'ai eu enfin fini le récit des 2 jours précédents, après avoir chargé le plus possible mes appareils au camping.

J'installe mon campement au pied d'un mur de pierres à côté de l'office de Tourisme de Rocamadour, à l'air libre, les milliers d'étoiles comme veilleuses de nuit, et me voilà partit.

6h, le jour me réveille, presque comme chaque matin.

Je remballe mes affaires sans me presser et prends le chemin accompagné des premiers rayons de soleil qui réchauffent et illuminent cette descente technique pour dévaler depuis la cité médiévale de bon matin. Une fois dans la vallée, il fait froid, le soleil ne m'a pas suivi, on roule alors dans un tapis de cailloux avant de remonter sur l'autre versant, par une petite route à la pente vertigineuse ! Puis la trace nous embarque alors plus loin dans le Lot, chemins tous plus caillouteux les uns que les autres à travers le Massif du Quercy, mais ou cette année, j'arrive à garder le contrôle et prendre du plaisir au guidon du vélo, grâce à ce prototype qui m'a permis de monter des pneus de section plus importante, proche d'un VTT classique à savoir du 29x2,10".

Ce qui m'a permis de rallier le CP3 de Cahors aux alentours de 12h, accueilli par mon partenaire de route de l'an passé Pascal Cazaux, qui m'a accordé son soutien cette année par le biais du prêt de son tracker SPOT, ainsi qu'une partie des organisateurs et Thierry Tran-Duc de Bike a Lot, puis enfin, une double ration de lasagnes, 2 bières et une prune plus tard... mes parents ! Quel bonheur de les voir suivre l'aventure et de sentir leur intérêt !

Dommage qu'ils soient arrivés au moment ou je reprenais la route. Bref, je repars quand même parce que la pause aura été bien longue, un peu à l'image de celle du CP1 de Reims l'an passé... Pour sortir de Cahors, les pentes sont raides, mais je suis motivé pour rattraper Adrien et Capucine, puis Adrien et Luc, partis quelques minutes avant, le temps que je dise au revoir à mes parents. Une fois, les 2 binômes dépassés, une fois les premières dures et longues ascensions passées, je me retrouve seul, sur les crêtes et vallons qui mènent à Montcuq, puis Lauzerte. Je mène un train d'enfer sur ces sentiers de pèlerins rythmés et ensoleillés, secs, légèrements tortueux et bien rapides. Il me faudra 3h45 seulement pour rallier Cahors à Lauzerte, la ou je m'arrêterais pour le pic nic du soir. La lampe est chargée, j'ai bien mangé, je suis prêt pour une belle soirée sur le vélo, objectif Moissac ! Les longues montées de pèlerins se font parfois à pieds, mais les descentes, pas questions... ça pilote en douceur, à travers les cailloux, j'adore. Un peu plus tard, objectif rempli puisqu'en surveillant l'arrivée de l'orage aux abords de Moissac, je pousserais quelques kilomètres plus loin à Saint Nicolas de la Grave pour trouver un peu de tranquilité tout en gagnant 45mn/1h de route. Je sors mon couchage sous l'appentis d'une église en reconstruction et regarderais les éclairs dans les nuages pour m'endormir paisiblement.


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